Le candidat du PS, invité de Radio J, a affirmé quelques positions claires sur l’antisémitisme et le boycott d’Israël, tout en confirmant son opposition à la politique de Netanyahou.
Au lendemain de la manifestation appelant au boycott d’Israël à Paris, Benoît Hamon est revenu, dans des termes assez fermes, sur un des mots d’ordre du rassemblement : « Pour la séparation du CRIF et de l’État ».
Avec ce slogan, a-t-il expliqué, le BDS, le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël, « fait entendre la musique du vieux complot juif », ajoutant qu’il « y a un caractère antisémite derrière ce slogan ».
« Même si je conteste les choix de Netanyahou, a poursuivi Hamon, cela ne m’amène pas à être sur le terrain de ceux qui ne veulent qu’une chose : la fin d’Israël […]. Je ne confonds pas hostilité à l’égard de choix politiques qui sont ceux de Netanyahou et la détestation d’Israël […]. Je suis contre le boycott parce qu’il est illégal. »