L’établissement de San Francisco, dont les clients ont retiré massivement leurs fonds, cherche à se vendre en tout ou partie pour éviter la faillite et est en contact avec les autorités fédérales américaines.
Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank, en mars, Wall Street espérait que la crise des petites banques, frappées par la hausse des taux, était surmontée. Ce n’est manifestement pas le cas, comme en témoigne la déroute de la First Republic Bank, un petit établissement de gestion de fortune de San Francisco (Californie), dont l’un des clients célèbres est Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.
En Bourse, l’action de la société a chuté de 50 %, mardi 25 avril. En deux mois, la valeur de l’entreprise est passée de plus de 50 milliards de dollars (45,4 milliards d’euros) à moins de 3 milliards de dollars.
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La First Republic Bank, qui comptait 7 200 employés fin décembre 2022 et envisage de se séparer de près d’un quart d’entre eux, assure avoir aujourd’hui 45 milliards de dollars de liquidités disponibles ou mobilisables, ce qui doit lui permettre de faire face à des retraits supplémentaires de dépôts non garantis.
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