Au lendemain des attentats de Paris, de nombreux individus et groupes liés à l’organisation du concert du Bataclan étaient intervenus dans les médias internationaux pour exprimer leur solidarité envers les familles de victimes.
Une entreprise-clé, impliquée dans la logistique et la fixation de la date du concert (« booké » pour le « vendredi 13 » novembre), était restée totalement silencieuse : il s’agit de « William Morris Endeavor », représentant les intérêts du groupe Eagles of death metal.
Particularité de WME : son patron-fondateur est Ariel Emanuel, agent d’Hollywood réputé pour sa violence et fils de l’Israélien Benjamin Emanuel, un raciste anti-arabe (épinglé par le magazine américain Time) et ex-milicien du groupuscule terroriste-sioniste dénommé Irgoun.
À noter : le « tourneur » Salomon Hazot – qui avait cogéré l’organisation et la promotion du concert du Bataclan (via sa compagnie « Nous Productions ») – est récemment devenu président de l’antenne française de Live Nation, leader mondial du spectacle dont le co-dirigeant exclusivement chargé des « nominations » n’est autre qu’Ariel Emanuel.
Quintuple rappel à propos des attentats :
le 11 septembre 2015, le local du Bataclan était vendu par son détenteur (Joël Touitou) installé en Israël et dont le frère (Pascal Touitou) gérait encore la sécurité de la salle au soir de l’attentat.