SAC Capital a accepté de verser 1,8 milliard de dollars pour mettre un terme à des poursuites pour délit d’initié, soit la plus grosse amende pour une affaire de ce genre. En payant cette amende, il est aussi le premier « hedge fund », littéralement entreprise chargée de gérer des fonds en les couvrant, à être condamné au pénal aux États-Unis, une première là encore.
Le document du ministère de la Justice détaille, autour du cas de huit anciens employés dont six ont déjà plaidé coupables, un processus ancré de délits d’initié, à base de coups de téléphone le dimanche soir, d’embauches ciblées dans des entreprises cotées et/ou susceptibles d’apporter des informations, de conditionnement de l’ensemble des équipes pour déculpabiliser les employés timorés... le tout pendant dix ans, de la fin des années 1990 à 2010.
117e fortune mondiale
Accusé d’avoir commis pendant plus d’une décennie des délits d’initiés « substantiels, largement répandus, à une échelle sans précédent dans le secteur des fonds spéculatifs », SAC est une star déchue, à l’image de son patron auquel il a emprunté ses initiales, Steve A. Cohen.
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