Décidément, les députées-militantes de LFI-NUPES n’auront pas tenu longtemps dans la rationalité. En deux coups au but, les deux puissantes lieutenantes de Mélenchon ont fait exploser l’intelligence, le bon sens et l’Histoire. Commençons par Raquel Garrido, déguisée en députée de la 5e circo du 93, qui dérape dans une flaque de sang.
La 5ème circonscription de Seine-Saint-Denis, composée des villes du Bourget, de #Drancy et de Bobigny, est traversée par des rails qui sont comme une veine gorgée du sang des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat Français. #VeldHiv pic.twitter.com/hXE4Lu19Tx
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) July 17, 2022
Pendant ce temps, ou presque, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, tentait un amalgame historico-politique de toute beauté :
Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du #VeldHiv
Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN !— Mathilde Panot (@MathildePanot) July 16, 2022
Attaquer Macron politiquement, pourquoi pas, mais avec des arguments, pas avec des idioties ! Le Président en sortira évidemment grandi, alors que les députés LFI, représentés par Panot, vont passer pour des abrutis. Les antiféministes y verront une baisse du niveau due à l’entrée des femmes dans le jeu politique, parité oblige.
Décidément, l’extrême gauche française a énormément de mal à se défaire du cordon sanitaire qu’on lui a demandé, bon chien, de mettre à l’extrême droite : ce qu’on veut dire par là, c’est que l’extrême gauche est AUSSI victime du cordon sanitaire, instrumentalisée qu’elle est par le pouvoir profond pour jouer les garde-chiourme du Système, au profit des forces occultes. Des forces occultes qui sont prêtes à vouer l’extrême gauche aux gémonies à la moindre occasion. Comme quoi, de ce côté-ci du pouvoir, ne jamais s’attendre à une reconnaissance du ventre, aussi fécond soit-il.
Seuls les Gilets jaunes, disons certains Gilets jaunes, ont su éviter cet écueil qui consiste à condamner tout ce qui est français, patriote, national. Car la grande crainte des tenants du pouvoir profond, c’est la résurgence de ces trois mots, qui vont bien ensemble, et qui sont aujourd’hui attaqués durement par les forces du Système, médias et gauchistes en première ligne : le travail, la famille et la patrie. Et le malheur de la gauche, c’est qu’elle est contrainte d’être contre le travail, contre la famille et contre la patrie, autant dire contre elle-même.
Avec Macron, on le voit, il n’y a plus de patrie. Nous ne sommes plus français mais européens, nous n’avons plus d’autonomie défensive hors de l’OTAN.
Nous n’avons plus de famille non plus, car tout est fait, sexuellement parlant, pour détruire les liens paternels, maternels et fraternels au sein même de cette cellule de base de la société.
Quant au travail, n’en parlons pas : derrière le fantasme du plein-emploi brandi par le Président, s’opère une dérégulation attalienne de toute beauté. L’objectif étant de détruire la sécurité de l’emploi, de manipuler des masses corvéables dans une précarité toute néolibérale et d’interdire tout renversement de pouvoir au profit du peuple.
Le migrant déraciné est l’horizon du travailleurs Français. Le danger est là, pas dans le passé.
Macron inaugure le centre de mémoire de la Shoah
(un nouveau lieu de mémoire)