Dans la rue, rien ne va plus. Ironie de l’histoire : ce ne sont pas les appels au « changement de système » de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie qui tarabustent aujourd’hui le pouvoir algérien, mais… les étudiants, les garde-communaux, les chômeurs, ou encore les cheminots. La grogne sociale a non seulement gagné en puissance mais s’est propagée dans tout le pays. Tour d’horizon de cette contestation à suivre de près…
LES ETUDIANTS
C’est le mouvement le plus généralisé (les universités bougent depuis début février) et le mieux organisé puisque les collectifs de huit universités algériennes - Béjaïa, Sétif, Tizi Ouzou, Boumerdès, Alger et Mostaganem - se sont fédérés en Coordination nationale autonomes des étudiants. Pour Farid Cherbal, enseignant et syndicaliste, ce mouvement est « le plus large qu’a connu l’université algérienne depuis 1987 ». La nouvelle Coordination appelle à un sit-in devant tout les rectorats des universités le mercredi 9 mars et à une journée de grève et de marche dans plusieurs wilayas le lundi 14 mars.
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