Merci, j’attendais ce commentaire.
Alésia est dans le Jura à Cornu, commune de la Chaux-des-Crotenay, c’est archéologiquement indéniable...
Et même si l’oppidum jurassien n’est pas celui de la "capitale de la celtique" (dixit Diodor de Sicile), alors c’est au moins une ville gauloise au moins comparable à celle de Corent (Puy-de-Dôme) qu’il faut protéger.
J’habite à quelques encablures du site et j’en sais quelque chose, il est en train d’être détruit, la faute aux autorités... A quand la reconnaissance ?

Si vous avez autre chose à dire que "foutaises" et si vous savez être poli, venez donc en discuter avec lui.

Je dis foutaises, car je suis allé visité le site d’Alise. J’ai discuté avec les guides, le texte de César à la main, leur demandant de m’expliquer pourquoi le site ne ressemblait à rien à la description dans le Commentaires sur la guerre des Gaules. Je n’ai eu aucune explication si ce n’est "César n’était pas bon en géographie", on m’a à chaque fois envoyé bouler alors même que j’étais poli et dans une réelle démarche participative.

Au moins m’ont-ils avoué qu’on n’avait "aucune certitude qu’Alesia soit ici, mais vu la quantité de matériel militaire retrouvé sur place, c’est l’hypothèse la plus probable". Lorsque j’ai demandé s’ils réalisaient qu’ils construisaient un site à plusieurs millions d’euros en se basant sur une hypothèse on m’a clairement demandé de partir. Je sais, Mme Sigaut, que vous êtes bourguignonne ; mais reconnaissez qu’Alise est une construction de Napoléon III (cf. les témoignages d’ouvriers qui découvraient des nouvelles armes romains dans des "sacs de toile ayant été déposés la nuit", propos rapportés par Milza dans son Napoléon III si ma mémoire ne me joue pas des tours) et que le conseil général de Bourgogne ne pouvait pas reconnaître son erreur une fois le programme lancé...

Je vous recommande vivement la lecture du Génie militaire de Vercingétorix, bien que le livre soit difficile à se procurer. Aussi comprendrez-vous pourquoi, depuis plusieurs années maintenant, mes oreilles chauffent lorsque j’entends les ardents défenseurs d’Alise.