Le zozo qui est aux manettes (enfin, c’est ce qu’il croit) a « panthéonisé » deux femmes, certes remarquables, mais en a oublié une qui l’aurait mieux mérité que Jean Zay, déserteur en 1940, condamné et qui a passé la guerre en prison avant d’être assassiné par la Milice en 1944.
J’évoque à nouveau Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante qui fut (entre autres) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète. Tuée en 1944 dans un train de déportés, elle avait 22 ans.
Je suis bien d’accord avec l’un des articles de Dominique Jamet : « La part accordée aux femmes sous les voûtes du temple laïque dédié à toutes nos gloires est pour le moins inéquitable… » On devrait en effet y trouver des héroïnes très remarquables.
Agnès, par exemple. Elle était résistante (et quelle vraie résistante !) mais comme elle n’était pas communiste, elle n’eut pas droit à une station de métro à son nom, contrairement au malheureux Guy Môquet, qui eut le malheur de se faire prendre en distribuant un tract communiste, se retrouva interné à Châteaubriant et fut le plus jeune des quarante-huit otages fusillés en octobre 1941.
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