Serge Aurier n’avait sans doute pas besoin de cela… Condamné en première instance à deux mois fermes lundi, suite à son altercation avec des policiers le 30 mai dernier, le latéral ivoirien du Paris Saint-Germain a décidé de faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris. Une condamnation dont le club de la capitale a « pris note », le joueur ayant « confiance en la justice » et préparant, avec le reste de ses coéquipiers, le match de Ligue des champions contre les Bulgares de Ludogorest (mercredi à 20h45). Joueur dont le comportement lors de l’audience a d’ailleurs été fustigé par la justice. Une attitude « puérile et immature », qui traduit une « incapacité à se situer face à une autorité ». Malgré tout, Aurier a vu fleurir divers témoignages de soutien, notamment sur les réseaux sociaux. Celui de Nicolas Anelka par exemple.
L’affaire Serge Aurier contre la police en 53 secondes :
Lequel Anelka n’avait pas hésité à comparer l’ancien champion du monde Lilian Thuram au domestique de Django Unchained, incarné par l’acteur américain Samuel L. Jackson. Le « nègre de maison », tel qu’on y fait référence dans le film de Quentin Tarantino. Un commentaire posté sur Facebook le 6 septembre et qui avait déjà de quoi surprendre. L’ancien attaquant du PSG a fait au moins aussi « fort » cette fois, toujours par le biais de sa page Facebook, entre mélange des genre et incompréhension totale de la situation.
Le message de Nicolas Anelka sur Facebook :
Dans son message (l’intégralité du texte en bas de page), l’enfant de Trappes commence par un parallèle entre les polémiques autour du burkini et la future mise en place d’une zone ouverte aux naturistes à Paris. Deux poids, deux mesures, explique-t-il en substance. Le tout avant de s’attaquer au dossier Aurier. « Serge je suis avec toi... 200%. On soutient les vrais ici », assure-t-il pour commencer. Les vrais ? « Les indésirables, les interdits de plateaux », décrypte Nicolas Anelka, citant les exemples du suprématiste noir Kémi Séba, de l’humoriste Dieudonné et de l’écrivain Tariq Ramadan.
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Les commentaires de l’avocat du policier visé par la plainte de Serge Aurier :