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Affaire Polanski : deux témoignages confirment les accusations de viol de Charlotte Lewis

L’ex-actrice anglaise Charlotte Lewis affirme avoir été violée à 16 ans par Roman Polanski, chez lui à Paris, en 1983, lorsqu’ils préparaient le tournage du film Pirates. Depuis, le cinéaste a fermement démenti et laissé entendre qu’elle mentait. Elle contre-attaque.

 

L’été dernier, Roman Polanski a été mis en examen pour diffamation après le dépôt d’une plainte de l’ancienne actrice Charlotte Lewis. Cette Anglaise de 54 ans, qui accuse le réalisateur de l’avoir violée au début des années 1980, lui reproche une interview accordée à Paris Match en décembre 2019. À ce moment là, le cinéaste de 88 ans avait été nommé à de multiples reprises aux César pour son film J’accuse. Nominations qui avaient suscité l’indignation à la lumière des accusations de viol qui pèsent sur lui depuis de nombreuses années.

Auprès de Paris Match, Roman Polanski s’était alors défendu en évoquant plusieurs plaignantes, y compris Charlotte Lewis. Cette dernière affirme avoir été violée lors d’une rencontre avec le cinéaste franco-polonais, à son domicile parisien, lorsqu’elle était un jeune mannequin en quête d’un rôle au cinéma. Le mari d’Emmanuelle Seigner a alors crié au mensonge. Charlotte Lewis a donc contre-attaqué en visant non seulement le réalisateur, mais aussi Constance Benqué, la présidente de Lagardère News (qui possède Paris Match).

(...)

Le Parisien rapporte aujourd’hui une information importante : deux témoignages sous serment évoquant le viol présumé (désormais prescrit), enregistrés par la justice américaine, corroborent la version de Charlotte Lewis. Il y a d’abord Angela Ryan, copine de collège rencontrée à 12 ans dans une école catholique de Londres. À peine rentrée de Paris en 1983, l’actrice en herbe aurait raconté à son amie avoir été violée : « Elle m’a dit : ’Angela, tu savais que les hommes mettent leur pénis dans la bouche des femmes ?’ J’ai fini par lui demander : ’Qu’est-ce qui s’est passé à Paris ?’ Elle m’a répondu : ’Roman Polanski m’a violée, Angela », a confirmé Angela Ryan à nos confrères.

En mai 2016, l’ex-mannequin Karen Smith a fait une autre déclaration à charge et assuré qu’elle était dans l’appartement de Polanski la nuit de sa rencontre avec Charlotte Lewis. C’est elle qui aurait convaincu le cinéaste de confier un rôle à la jeune Anglaise pour Pirates. Après un dîner à trois au restaurant, « le réalisateur invite les deux jeunes filles à dormir avenue Montaigne dans l’appartement adjacent au sien, prétextant que leur hôtel est inconfortable », rapporte le journal.

Karen Smith dit avoir retrouvé Charlotte Lewis le lendemain matin chez Roman Polanski, « ébouriffée, très groggy, étourdie et tenant difficilement sur ses pieds ».

Lire l’intégralité de l’article sur purepeople.com

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32 Commentaires

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  • #2866089

    Dans le même temps, Le Monde publie un reportage de terrain sur des actrice pornos en souffrance victimes de viol. Il y a des priorités.

     

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  • #2866158

    Je vous demande d’arrêter... roman est un enfant des ghetto de Kingston, il a beaucoup schouiné, pardon, souffert, il a donc tout les droits. La porte de l’appart de epstiiiine lui était grande ouverte sans doute, comme pour attali et toute sa clique.
    J’ai réfléchis à ce sujet, qui aurai bien pu avoir accès à l’appart d’epstiiiine à Paris ? La question elle est vite répondu, et les merdias couvrent toute la bande, silence radio. Certains sont sans doute leur patron. Surtout que ce n’est pas finis, ils ont juste éliminé et changé de directeur artistique...l’addiction ne s’arrête pas avec la mort du dealer.

     

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  • #2866166
    Le 18 décembre 2021 à 16:26 par Roland de Roncevaux
    Affaire Polanski : deux témoignages confirment les accusations de viol de (...)

    une belle hypocrite... "violée" en 1983 par Polanski (après l’avoir suivi à son domicile pour passer la nuit, qui plus est, et sachant qu’il était en fuite des USA pour viol depuis 1977), elle accepte néanmoins le rôle et tourne sous sa direction dans le film Pirates en 1985-86 ! Film qui lui permet ensuite de partir tourner dans des films à Hollywood, où elle devient l’amie d’Eddy Murphy. Mais la gloire passe vite, et elle finit par poser en Une de Playboy en 1993. Elle finit rapidement sans le sous, et sans engagement. En 1999 elle déclare dans la presse tabloïd anglaise s’être prostituée dès l’âge de 14 ans, et avoir entretenu une relation avec Polanski jusqu’à après le tournage de 1986 (qui est sans doute ensuite "passé à la suivante"). Grâce à Eddy Murphy, elle peut se maintenir à Los Angeles et tourner dans des téléfilms et émissions télé de seconde zone. Avant de rentrer définitivement chez sa mère en Angleterre... Bref, l’itinéraire d’une prostituée mondaine ratée, d’une courtisane d’hier et de toujours.

    Je n’ai aucune sympathie pour Polanski et sa daube cinématographique, et les gens comme lui (et quelque part ça me fait marrer de les voir dévorés par leur propre machine). Mais les petites prostituées hypocrites qui ont rampé pour accéder aux lumières de la gloire doivent aussi assumer ce qu’elles ont fait. De toutes façons, tout cela est d’une médiocrité sans nom, des deux côtés, du début à la fin.

     

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  • polansqui ?

     

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  • Heureusement, Matzneff reste vetu de probité candide, et de lin blanc !

     

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  • Quand on pense a toutes les pourritures du Show buzz qui avaient fait une tribune pour défendre ce criminel sexuel, un article avait même écrit un truc immonde , prétendant que cette jeune femme avait un passé de prostituée ..elle n’avait que 14ans ! et quant bien même elle en avait eu six , cela ne les n’aurait arrêté dans leur laideur inhumaine et sans limite pour disculper un des leurs qui a commis un truc aussi vomitif que lui.

     

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  • #2866270

    De toute façon il n’y aura pas de justice, ce qui permet à la pédophilie de continuer d’avancer toujours plus loin dans son inscription au sein la vie courante et des mœurs de la société.
    La pédophilie est de doute façon reconnu par la majorité comme une normalité certe écœurante mais toléré à la sauce "oh tu sais il y en a toujours eu et il y en aura toujours" qui est déjà intellectuellement une porte plus ou moins entre ouverte à ce que cette pratique monstrueuse s’inscrive toujours un peu plus loin dans le paysage des attitudes et comportements "tolérable". Et qui plus est ici, avec un membre de la communauté organisé, faisant partie de l’industrie cinématographique, porté au firmament par tous les médias et concours et en plus ayant survécu à la seconde guerre mondiale, très honnêtement, pour bon nombre de français, ceci est quasiment un droit pour cette personne, ça leur est encore un peu choquant mais bon, ils s’y sont déjà très bien habitué et adapté et savent très bien comment réagir de sorte que surtout surtout surtout ils ne bougent pas et restent bien domestiquement chez eux. Car même s’il y a eu une certaine justice avec Weinstein, en France : "vous savez eux hein, ce sont les américains."
    C’est à se demander si ça n’est pas finalement le rôle conscient de Polanski que de contribuer à cette abomination.

     

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  • #2866388

    Elle m’a dit : ’Angela, tu savais que les hommes mettent leur pénis dans la bouche des femmes ?

    Sérieux ? Une nana de Londres qui trempe dans le milieu du mannequinat à Paris en 1983 et qui ne sait pas ce qu’est une fellation ?
    Je ne savais pas ce milieu encore plus prude que le couvent !

     

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  • #2866539

    bon c’est quand que la France l’extrade vers les US ?
    C’est complètement fou cette histoire
    Elles sont où les "mee too", les hidalgo, les Rousseau, les Jadot, les Pecresse, ec etc
    Qu’est-ce qu’il a ce type de si particulier pour être au-dessus de la loi et des traités d’extradition entre la France et les US ?

     

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  • #2866682

    Témoignage (paru en 2005) d’un zélé violeur de gosses :



    Mes amis pédophiles peuvent témoigner que ce n’est qu’eceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses.




    États de conscience altérés (Darves-Bornoz, JM : Syndrome traumatique du viol et de l’inceste, 1996, page 197) :



    Lors de l’enquête de Williams, dix-sept ans plus tard, 38 % ne se souvenaient pas de l’abus sexuel. En d’autres termes, cette étude montre que dans des cas d’abus sexuels suffisamment graves pour qu’ils aient été hospitalisés, plus d’une femme sur trois en avait refoulé le souvenir. De manière analogue, Brière et Conte (1993) ont trouvé que 59 % de sujets en traitement pour un abus sexuel avaient connu des périodes de leur vie pendant lesquelles ils ne se souvenaient pas de l’abus sexuel.


     

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