La police judiciaire vient de démasquer une énorme machine à blanchir l’argent du cannabis. Une lessiveuse qui passait par la Suisse et s’appuyait sur d’honorables commerçants, sans oublier un architecte, un avocat et une élue verte de la mairie de Paris...
En matière de lutte contre la drogue, les saisies d’espèces sont monnaie courante, si l’on ose dire. Cette fois cependant, la police judiciaire peut se targuer d’avoir raflé la banque. Où l’on retrouve une "sainte" alliance devenue un classique des réseaux criminels, la jonction entre un milieu maghrébin spécialisé dans le commerce du cannabis d’origine marocaine et un milieu juif versé dans la finance internationale opaque.
Partie d’un gros trafiquant de cannabis de la région parisienne, plus précisément de Mantes-la-Jolie, un homme d’origine marocaine soupçonné de brasser la marchandise à la tonne, l’enquête a rapidement mis les policiers de l’office central de répression du trafic de stupéfiants sur la piste d’un important collecteur de fonds, un certain Elmaleh. Un "banquier" occulte membre d’une fratrie implantée depuis des années à Genève, où deux de ses frères ont pignon sur rue sous la bannière d’importantes banques de la place.
(DAMOURETTE/SIPA) |
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