Après avoir tenté, en 2013, de rendre obligatoire « l’éducation à l’égalité de genre », le début de l’année 2014 est marqué par la volonté du gouvernement de « déconstruire les stéréotypes de genre », de façon plus insidieuse, grâce notamment au dispositif « ABCD de l’égalité », et à une série de mesures présentées dans un rapport récent du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.
Si la démarche est moins directe, l’influence des « théoriciens du genre » reste très présente. Cette propagande « douce » et discrète, qui s’appuie notamment sur les recherches récentes en sciences comportementales, n’est cependant pas sans risques.
Dans cette note, l’Observatoire de la théorie du genre tient à souligner les trois principaux dangers :
Perturber la construction de l’identité sexuelle des enfants, en faisant disparaître tous les repères masculins et féminins de l’éducation.
Renforcer les inégalités entre garçons et filles en prétendant les combattre. Il est, en effet, paradoxal de constater qu’en Finlande, Suède, et Norvège, pays cités en exemple pour leur volontarisme en faveur de « l’égalité de genre », les inégalités entre garçons et filles à l’école ne font que s’accroître et qu’elles sont aujourd’hui parmi les plus importantes des pays de l’OCDE (source enquête PISA).
Détourner l’école de sa véritable mission au profit d’une œuvre plus idéologique.
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