Entre les multiples entraves présentes ou projetées à l’action de la police, on aura peut-être un peu de temps pour lutter contre la délinquance et la criminalité ?
Cela serait un gag si le processus, à la longue, ne devenait pas saumâtre. Forçant à peine le trait, je me demande ce qu’on va bien encore pouvoir concevoir pour ruiner toute politique pénale cohérente – c’est quasiment déjà fait : il suffit d’attendre le vote du projet Taubira traîné à marche forcée au débat parlementaire pour le mois de juin – et pour gêner encore davantage les entreprises policières au service des citoyens et de leur sécurité.
Peut-être faire voter une loi pour interdire à la police d’exister et laisser le champ libre à tous ces transgresseurs qui, à l’évidence, ne nous veulent que du bien ? Eux seraient le peuple et nous populistes ? [...]
L’audition libre, avec les conditions plus contraignantes imposées par deux directives de l’Union européenne – information et présence de l’avocat –, va probablement conduire les fonctionnaires de police à multiplier les gardes à vue alors que la nouvelle démarche procédurale était censée les réduire.
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