Les féministes m’emmerdent ! Leurs jérémiades vociférées, leurs pleurnicheries, leur agressivité castratrice, leur volonté d’un égalitarisme stalinien me hérissent ! Agissant ainsi, elles alimentent le stéréotype de l’hystérique, névrose relative à l’utérus… Le serpent se mord la queue !
Regardez-les ces Femen, ces Chiennes de gardes et autre Caroline Fourest jeter leur ressentiment à la face du mâle toutes catégories confondues, cet oppresseur historique et briseur de destin… Dressées contre les hommes, les femmes s’en vont en guerre, vengeresses aveugles de leurs sœurs opprimées depuis la nuit des temps, parce que femmes. La lutte des sexes remplace ainsi opportunément la lutte des classes. Les cartes sont brouillées, il devient alors difficile de saisir les mécaniques complexes de la domination lorsque l’on vous sert du « prêt-à-penser » : un schéma binaire, manichéen, afin de permettre au tout venant de donner des coups de poing dans l’eau, exaltant son orgueil, celui des idiots utiles.
Je ne parle pas de ces combattantes de l’égalité qui ont, jusque dans les années 70, revendiqué les mêmes droits juridiques, économiques et sociaux pour les deux sexes. Je m’adresse plutôt à celles qui brandissent l’anathème du « sexisme » à tout va, comme d’autres crient au fascisme dès que leur logiciel de pensée est dépassé.
Le féminisme a muté depuis mai 68, l’heure n’est plus à la défense des droits des femmes mais bien à leur intégration et participation au libéralisme. La juste lutte d’antan a été instrumentalisée et s’est retournée contre les principales intéressées avec leur consentement aveugle, voilà pourquoi je m’insurge ! Elles deviendront alors des moutons exploités comme les hommes, revendiquant inconsciemment les aliénations masculines. « Le fait que l’individu reproduise spontanément des besoins imposés ne veut pas dire qu’il soit autonome ; cela prouve seulement l’efficacité des contrôles » écrivait Herbert Marcuse dans son Homme unidimensionnel. Le féminisme constitue l’un des rouages essentiel de notre diktacratie, une dictature invisible consentie par ses victimes… Un poison distillé dans les consciences femelles, présenté dans un flacon estampillé liberté, égalité, parité. J’accuse les tenants (es) officiel (les) de cette idéologie de nous détourner des réels combats à mener afin de mieux servir les intérêts de la « démocratie » libérale-libertaire.