À l’heure actuelle, le monde est composé de nations qui, soit se chargent de la sécurité de leur territoire soit partent en guerre.
Dans les deux cas, une quantité importante d’argent est nécessaire. Celui-ci provient principalement des impôts payés par les citoyens qui équivalent à un pourcentage considérable du PIB de chaque nation, écrit Andrés Aguirre du site d’actualités hispanophones Opinza.
Un nouveau rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a révélé que les États-Unis, la Russie et la Chine étaient les nations qui avaient le plus de dépenses militaires.
Les dépenses militaires de Washington atteignent les 610 milliards de dollars, ce qui correspond à 3,5% du PIB du pays. La Chine dépense 216 milliards de dollars, soit 2,1% de son PIB et la Russie, 84,5 milliards de dollars, soit 4,5% du PIB du pays.
La suite du classement est composée de l’Arabie saoudite avec 80,8 milliards de dollars, la France avec 62,3 milliards de dollars. Viennent ensuite le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon. Apparaissent également des nations avec un budget militaire légèrement élevé telles que le Brésil, l’Italie, l’Australie, la Turquie et les Émirats arabes unis.
Les pays qui ont réduit leurs dépenses militaires sont le Venezuela (-34%), le Malawi (-27%), l’Albanie (-26%), Oman (-26%) et le Portugal (-12%). Les nations qui ont augmenté leurs dépenses militaires entre 2013 et 2014 sont la République du Congo (88%), la Namibie (47%), Brunei (29%) et l’Ukraine (23%).
Au niveau mondial, les investissements militaires ont représenté 1,77 milliards de dollars, soit 2,4% du PIB mondial, soit une réduction des dépenses pour la troisième année consécutive. Aux États-Unis et en Europe de l’Ouest, les dépenses ont diminué tandis qu’en Asie, en Océanie, en Afrique et au Moyen-Orient, elles ont augmenté.