+ 22 % ! c’est le pourcentage de l’augmentation de la taxe foncière entre l’an 2005 et l’an 2010, soit trois fois l’inflation sur la même période.
Les taxes foncières n’ont en effet cessé d’augmenter depuis 5 ans, et c’est à Paris que la hausse a été la plus forte (+72 %).
Alors que Rennes subit une augmentation de 35 %, en moyenne, Bordeaux, Angers, Orléans et Nîmes subissent une faible augmentation.
La taxe foncière est calculée sur la valeur locative des propriétés bâties, sur laquelle sont perçues des parts régionale, départementale, municipale voire pour les communautés de communes.
Or, les cotisations régionales et départementales pour la taxe ont flambé de presque 30 % en 5 ans, et celles du bloc communal de près de 20 %.
Les transferts de compétence de l’Etat aux collectivités territoriales est une des causes de la hausse de cet impôt qui finance les communes. Tout comme la suppression de la taxe professionnelle.