D’accord, Éric Hazan est de gauche, il est interviewé par Aude Lancelin du Média, mais ce n’est pas une raison pour ne pas écouter son analyse du mouvement des Gilets jaunes, en regard des autres insurrections que la capitale française a vécues.
« On m’a beaucoup reproché dans les réseaux sociaux que je ne consulte pas, on m’a beaucoup reproché une phrase disant : “les ennemis de nos ennemis ne sont peut-être pas nos amis mais un peu quand même”. On m’a beaucoup reproché, au fond, de tendre la main vers le Front national, le Rassemblement national, voire les fascistes. Ça m’est égal. »