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Au Bons Sens présente Ces glandes qui nous gouvernent par Jean du Chazaud

Selon une perspective novatrice, Jean du Chazaud, psychologue et héritier des travaux d’un savant hors du commun, le docteur Jean Gautier (1891-1968) expose dans son ouvrage Ces glandes qui nous gouvernent une approche « révolutionnaire » : l’endocrino-psychologie. En effet, celle-ci remet en question les schémas réducteurs par une mise en lumière de l’interaction complexe entre le système endocrinien et nos comportements : le cerveau y est envisagé comme un récepteur plutôt qu’un émetteur, remodelant ainsi notre compréhension de son fonctionnement. L’accent est mis sur les aspects émotionnels et psychologiques de l’être humain, reléguant l’intellect au second plan.

 

Contrairement à l’approche conventionnelle des neurosciences qui place le cerveau au sommet de la hiérarchie, l’endocrino-psychologie propose une vision où les glandes endocrines exercent une influence décisive : nos tempéraments psychologiques sont conditionnés par nos hormones, régulées par les glandes endocrines. Leurs variations influent immédiatement sur nos comportements et nos humeurs, nous rendant ainsi totalement tributaires d’elles. Selon nos prédispositions innées, nous présentons des dominantes dans notre profil hormonal : génital, surrénalien, thyroïdien et hypophysaire.

Voici trois extraits tirés du livre afin d’illustrer la teneur des travaux du Dr Jean Gautier :

Un postulat difficile à ébranler

Le postulat du contrôle nerveux cérébral a été peu à peu accepté, et même totalement entériné, en raison de relations constatées entre les activités en général et le fonctionnement cérébral. Le cerveau, comme grand régulateur, ne fut jamais mis en doute depuis qu’existent la neurologie et la psychiatrie. Ébranler le dogme de la prédominance nerveuse semble impossible. On ne peut qu’essayer d’instiller à petites doses des doutes renouvelés sur la pertinence apparente des expériences faites sur le cerveau. On ne peut qu’insister sur les difficultés énormes de conduite d’expériences cohérentes et non contradictoires, infirmant la valeur des techniques de stimulation électrique pour connaître quelque chose du fonctionnement de l’Homme […].

Mongolisme, dit trisomie 21

Le Dr Jean Gautier, qui s’y connaissait en « hypothyroïdie », en raison de son état de naissance, a toujours contesté que l’origine du mongolisme soit la trisomie 21. Une fois de plus, en cela, apparaissait-il comme un empêcheur de penser en rond car nul n’a eu l’audace ni les moyens intellectuels de contester un tel « acquis » depuis 1959, date de la découverte de la trisomie 21 par Turpin, Gauthier et Lejeune.

Philosophie aidant, Jean Gautier ne pouvait admettre qu’une « maladie de l’intelligence » soit déterminée par un élément physique tel un gène. Changer l’échelle d’observation et attribuer une telle anomalie adaptative et intellectuelle à un gène, est loin d’être raisonnable. Le changement d’échelle est une anomalie dans le raisonnement et la recherche des causes. Un déficit intellectuel ne peut être que glandulaire, car le glandulaire ne détermine pas mais conditionne seulement : avec l’équilibre glandulaire, le libre arbitre reste sauf, tandis que la génétique aboutit toujours au déterminisme, ce qui est philosophiquement inadmissible en ce qui concerne la faculté d’intelligence […].

Le cas des malades mentaux

À partir de ces notions, il était intéressant de poursuivre les recherches pour l’acquisition de nouvelles et fructueuses notions d’identités. Le problème des maladies mentales allait en être l’occasion privilégiée. Il était remarquable en effet que les grands malades mentaux présentaient tous une déficience de leur attention, un manque de volonté caractérisé, un manque de sens moral et une élaboration psychologique des plus débiles. Les psychiatries anciennes font toutes état, faisant donc l’accord des psychiatres, de ces caractéristiques négatives, communes à tous les malades mentaux. Or, comme ces qualités étaient pour le Dr Jean Gautier celles que permettait la glande interstitielle, celui-ci avait beau jeu de penser que tous les malades mentaux devaient présenter une atrophie de leur glande génitale endocrine. Cela fut confirmé dès le début du XXe siècle lorsqu’on s’aperçut, dans des recherches systématiques sur l’état testiculaire de cadavres de malades mentaux, qu’ils présentaient tous sans exception une atrophie totale ou partielle de leur glande interstitielle ; ce que le grand psychiatre allemand Kraepelin avait déjà pressenti, puisqu’il rattachait la schizophrénie à une insuffisance de la glande interstitielle, faits qui n’ont jamais été infirmés […].

Cette discipline insiste sur l’importance de considérer l’individu dans sa globalité, intégrant les dimensions psychologiques, émotionnelles et physiologiques. Dans le domaine de la naturopathie, cette perspective trouve une résonance particulière, fournissant aux praticiens de nouveaux outils pour appréhender les besoins spécifiques de leurs patients en fonction de leur constitution individuelle et de leurs prédispositions hormonales.

Fabien Moine, fondateur des éditions Exuvie, praticien en santé naturelle et professeur de naturopathie, a souhaité, en éditant cet ouvrage qui se veut être un guide de référence de l’endocrino-psychologie, porter à la connaissance d’un maximum de lecteurs cette pensée riche, basée sur la recherche assidue et l’observation de dizaines de milliers de cas pratiques.

Il s’entretient (en trois parties) avec Jean du Chazaud à ce sujet :

 

 

Au sommaire de l’ouvrage :

Introduction
1. Le chercheur Jean Gautier
2. Le cerveau, ordinateur central ou simple chambre d’enregistrement ?
3. Le cerveau ne détermine ni ne dirige le comportement
4. Les glandes surrénales
5. La thyroïde
6. L’hypophyse
7. La glande génitale (interstitielle)
8.Témoignages sur le rééquilibrage glandulaire par la méthode Equilios

En conclusion, dans ce manuel d’endocrino-psychologie, Jean du Chazaud propose un prisme de lecture scientifique quelque peu non conformiste pour comprendre le rôle central des glandes endocrines dans la détermination de notre psyché et de nos comportements.

Au Bon Sens vous propose d’ouvrir de nouvelles perspectives de compréhension et d’interrogation sur la complexité du fonctionnement humain au travers de cet ouvrage :

Jean Gauthier chez Béa Bach

Au Bon Sens présente…

 






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21 Commentaires

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  • Intéressant...sauf qu’il ne parle pas des glandes amygdales , les seuls qui ont étées enlevées en masse pendant tout le 20 ème siècle, et qui ont un rôle très important dans le prolongement des testicules pour les rapports homme/femme.

    Perso j’ai des grosses burnes, mais j’ai subit une ablation des amygdales , résultat , impossible d’avoir une relation de couple stable sur la durée, validant ainsi une étude faite sur ce sujet qui a prouvé que la majorité de ceux qui se sont fait retiré ces glandes avait eu des problemes de divorces beaucoup plus fréquent que les autres .
    Donc comme ce brave médecin parle de petites burnes pour les considérés malades mentaux et qu’il ne parle pas de l’ablation des amygdales pour les problèmes familiaux...

    Pareil pour sa thèse sur la trisomie 21 qui ramènerait aux glandes et non à la génétique, encore qu’il dise que si la mère a des problemes de glande sa jouera sur le risque de trisomie du gamin ça passerait...mais parler des glandes qui amènerait à la tronche et au corps caractéristiques des triso , pas uniquement l’intelligence... Surtout qu’ils ont un plus grand coeur les trisos, ils sont plus aimants, bref c’est pas une histoire de glande mais de génétique ce tombe sous le sens.

    L’équilibre des glandes est important dans le processus d’ensemble , mais si il ne parle même pas des amygdales et comment rééquilibrer quand on ne les a plus.... Il sert à rien en pointant les burnes même si ensuite elles deviennent plus massives pour compenser l’encule des médecins envers les enfants malades de l’ignardise des médecins généralistes et spécialistes des ablations.

     

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    • On se calme !

      ton étude basée sur un cas, le tien, est doublement aveugle...

      je ne la connaissais pas celle là : plus de divorces chez les amygdalectomisés...
      ne jamais se marier serait donc le contre exemple ?

      Tu me fais penser à cette étude montrant que l’on meure dans plus de 90% des cas dans son lit et qu’ainsi on réduit le risque en dormant dans son fauteuil....

      Désolé pour tes amygdales...ça t’a peut être évité une endocardite ou une néphrite non ?

       
    • Il ne parle pas non plus des glands qui nous gouvernent. C’est là mon principal reproche. Quid du gland Macron ? Du gland Lemaire ? Du gland Attal ? Pas un mot hélas.

       
  • Je l’ai découvert vers 2011 et il m’a fait prendre conscience que les troubles du comportement, comme la timidité ou la schizophrénie, avaient une expression physiologique dans notre corps.

    D’ailleurs, si l’on devait remonter à la cause première, on découvrirait que le déséquilibre hormonal coïncide avec une dysbiose intestinale avancée, qui est un déséquilibre entre les bactéries, les champignons et les virus peuplant nos intestins. Des études ont rapproché directement dysbiose intestinale et schizophrénie, par exemple ; cela est par ailleurs confirmé par le lien direct entre le cerveau et les intestins intervenant par la médiation du nerf vague.
    Fatalement, quand on est en dysbiose, on digère moins bien, la digestion est lourde et gênante, ça fait turbiner les échanges hormonaux qui doivent compenser, et ça induit en dernière instance un déséquilibre global du fonctionnement de ces glandes endocrines.

     

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  • Question de béotien : si le cerveau n’est qu’un enregistreur et que le système nerveux n’est pas le centre de l’intelligence, les développeurs des intelligences artificielles se basent néanmoins sur le fonctionnement du cerveau (réseau de neurones, etc). Comment expliquer que cela fonctionne ?

     

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  • J’aurais plutôt dis "Ces glands qui nous gouvernent", mais c’est un autre sujet.

     

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  • Vidéos passionnantes. Cependant, Jean du Chazaud parle des glandes, mais jamais des hormones qui y sont produites. Ce sont ces hormones qui agissent, ne l’oublions pas.

    Autre chose : sur l’unique base des travaux de Jean Gautier, il est dit que le bébé n’est pas sensible, que les forceps n’ont aucune incidence. Or Jean Gautier, c’était il y a 60 ans !!! TOUS les travaux plus récents montrent que l’enfant est hyper sensible et que les conditions d’accouchement revêtent une importance capitale. SVP, ne revenons pas à des temps obscurs où on opérait des bébés sans anesthésie car "ils ne ressentaient rien", et ce malgré leurs cris déchirants.

    Ceci étant, l’accent mis ici sur l’endocrinien est capital et peut permettre facilement de traiter ou modifier de nombreux aspects de la vie. Merci à JDC

     

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  • J’avais lu "Ces glands qui nous gouvernent"...

    Toute personne ayant fait un régime un peu extrême pour raisons médicales, ou bien la pratique assidue d’un sport, peut témoigner de l’effet de ces pratiques sur le mental, les relations à autrui, la réaction au stress et aux coups de speed du quotidien, le sommeil, le sourire, la spontanéité, la patience (ou son manque), etc.

    Il est temps de passer outre le touche-pipi freudo/cabaliste, et de revenir au bon sens...

     

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  • #3362950
    Le 13 mai à 15:32 par Les droits de l’homme soumis
    Au Bons Sens présente Ces glandes qui nous gouvernent par Jean du (...)

    Je propose un compromis :
    Le comportement est au croisement de l’intelligence (le cerveau) et du tempérament (les glandes).
    Même chose pour la Trisomie : le gène qui est en triple agit sur la taille des glandes, qui à leur tour, agissent sur le tempérament, donc sur ce qu’on est capable de faire.

     

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  • Pour ceux qui veulent aller plus loin et trouver un thérapeute qui propose cette méthode.
    Voici le site de Monsieur Du Chazaud "endocrino-psychologie.org"

     

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  • Quel dommage que ce passionnant entretien n’aborde pas la question des dommages hormonaux liés à la circoncision du 8ème jour.
    Nous aurions aimé savoir si Jean du Chazaud valide les travaux de Roger Dommergues et entendre ses éclairages sur cette question ô combien cruciale pour l’humanité.

     

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    • #3363190

      Pour ça il faut aller voir les vidéos de Roger Dommergue, autre fervent défenseur du Dr Gautier, prédécesseur du Dr Du Chazaud !

       
    • Roger Dommergues n’est aucunement le prédécesseur de Jean Du Chazaud.
      Il a pompé allègrement sur les travaux du Dr Gautier ; M. Du Chazaud lui avait demandé de citer Gautier.
      Jean Du Chazaud est l’héritier testamentaire des travaux du Dr Gautier.
      Ceci étant, les vidéos de Dommergue sont intéressantes et comme il est de la bonne communauté cela facilite les choses...

       
  • Approche très intéressante. Mais concernant les bébés, il se réfère à des croyances erronées (la prétendue insensibilité des bébés à la douleur ou le rythme de sommeil qui doit être calé sur celui des adultes).
    Laisser pleurer délibérément un bébé pour le soumettre à un rythme qui arrange les parents, c’est absurde et probablement néfaste. D’autant plus lorsque le bébé est allaité (à la demande, cela va de soi), puisqu’il faut des tétées nocturnes pour favoriser la lactation (encore une histoire de glandes et d’hormones). C’est aussi grâce à ces tétées nocturnes que le retour de couches est retardé ; ce qui est une bonne chose pour éviter des grossesses trop rapprochées.
    La solution pour améliorer le sommeil des parents, c’est de dormir avec le bébé et de l’allaiter (l’allaitement favorise le rendormissement de la mère et de l’enfant, toujours grâce aux hormones), pas d’abandonner le gosse dans sa chambre.

    Il n’est pas anormal qu’au début de sa vie, un enfant appelle la nuit pendant plusieurs mois ou années. Un beau jour, il ne se réveillera plus la nuit, même sans dressage.

     

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